LA RESTAURATION DES ECOSYSTEMES : CECOSDA CAMEROUN S’ENGAGE DANS LA SENSIBILISATION DES PLUS JEUNES.

 

CECOSDA-proctection de l'écosystème

La journée mondiale de l’environnement est la date la plus importante du calendrier pour célébrer notre environnement et intensifier les efforts mondiaux en faveur de la protection de la planète. Pour cette année 2021 le thème est : la restauration des écosystèmes

C’est quoi la restauration d’un écosystème ?

La science explique qu’un écosystème est composé nécessairement de deux éléments :

  •          Le biotope ;
  •         La biocénose.

D’abord, le biotope désigne l’environnement spécifique et ses caractéristiques physiques propres, comme son climat. Ensuite, la biocénose représente, elle, l’ensemble des êtres vivants. Il peut s’agir d’hommes, de plantes, d’animaux ou de micro-organismes qui sont en interrelation les uns avec les autres. Lorsque la biocénose évolue sur un biotope, l’écosystème est constitué. 

« La restauration d’un écosystème est une action intentionnelle qui initie ou accélère l'auto-réparation d'un écosystème qui a été dégradé, endommagé ou détruit, en respectant sa santé, son intégrité et sa gestion durable ».


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Sensibilisation des jeunes de Maroua à la proctection de l'environnement

Quels sont les causes de la dégradation des écosystèmes ?

La dégradation des écosystèmes peut être due à des politiques néfastes telles que l’octroi de subventions à l’agriculture intensive ou un régime foncier laxiste qui encourage la déforestation. Les lacs et les zones côtières peuvent se retrouver pollués à la suite d’une mauvaise gestion des déchets ou d’un accident industriel. Les pressions commerciales peuvent conduire à bétonner les villes à outrance, sans y laisser suffisamment d’espaces verts.

En quoi consiste la restauration des écosystèmes ?

« Cela peut prendre la forme d’une intervention directe de l’homme, notamment sur des sols pollués, par exemple, en introduisant des espèces bio-rémédiatrices qui capturent les polluants, ou bien en plantant des arbres sur un champ pour diversifier la production d’une surface et recréer du lien entre différentes cultures. »

L’autre technique consiste simplement à laisser faire la nature : si on arrête la surexploitation et la monoculture, les conditions redeviennent favorables, les plantes repoussent et l’écosystème se recrée. Pour le milieu marin, c'est son exploitation qui pose problème : il faut interdire la pêche sur les zones côtières du littoral et créer des aires protégées en mer où toute activité humaine est interdite.

Le CECOSDA prône la restauration des arbres tout en disant stop à leur destruction par la sensibilisation des plus jeunes.


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Sensibilisation des jeunes de Maroua à la restauration des écosystèmes

Défi de la restauration des écosystèmes au Cameroun.

En Afrique, l’on a ainsi l’Initiative pour la restauration des paysages forestiers africains (AFR100) portée par l’Union africaine et dont la finalité est « de restaurer 100 millions d’hectares de paysages déboisés et dégradés en Afrique d’ici 2030 ». L’AFR100 contribue au Défi de Bonn, à l’Initiative africaine pour des paysages résilients (African Resilient Landscapes Initiative, ARLI), au programme 2063 de l’Union africaine, aux Objectifs de développement durable ainsi qu’à d’autres objectifs.

Le Cameroun s’est engagé à restaurer plus de 12 millions d’hectares de terres déboisées et dégradées d’ici 2030, dans le cadre de l’initiative du Défi de Bonn. Il s’agit de l’engagement le plus important pris jusqu’à présent pour le bassin du Congo, une région très riche en espèces dont la forêt tropicale humide est la deuxième au monde par son étendue.

« Le territoire du Cameroun est couvert à 46% par des forêts abritant une riche biodiversité », explique M. Philip Ngole Ngwese, Ministre des forêts et de la faune. « Nous avons constaté ces dernières années une aggravation de la déforestation et la dégradation. La restauration de ces écosystèmes précieux contribuera à protéger notre patrimoine naturel et à atteindre nos objectifs de réduction d’émissions de carbone. »



Article rédigé par : Elida YEMELI

Spécialiste en environnement

Chargée des Programmes chez CECOSDA


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